- spéculos
-
spéculos ou spéculoos [ spekylos ] n. m.• 1889, -1896; néerl. speculaas♦ Biscuit belge à la cassonade.
● spéculos ou spéculoos ou spéculaus nom masculin Petit biscuit sec, très sucré. (Spécialité belge.)⇒SPÉCULOS, subst. masc.Région. (Belgique). Biscuit au sucre candi agrémenté de cannelle et de clous de girofle. [En Belgique] On déguste le café noir ou au lait à toute heure, souvent servi avec un spéculos (Belgique, Grand-Duché de Luxembourg, Paris, Michelin, 1978, p. 34 [Guide Vert]). J'aime Bruxelles autant que Paris (...). De la Grande-Place au boulevard de Waterloo, il y a une belle trotte. Grignotant quelques spéculoos, ces petits bonshommes de Bruegel faits d'épices et de cassonade (...), je rejoignais (...) ma chambre du treizième étage (Le Monde loisirs, 11 janv. 1986, p. 19, col. 1).Prononc. et Orth.:[spekylo:s], [-
]. Graph. spéculos (Lar. Lang. fr., ROB. 1985 et supra), spéculoos (Pt ROB. et supra), spéculaus (ROB. 1985). Étymol. et Hist. 1925 (PRICK VAN WELY, Fransch Woordenboek, Gouda, I, p. 747 d'apr. VALKH., p. 225); 1938 (MONT.-GOTTSCHALK). Mot du fr. région. de Belgique, empr. au néerl. speculaas, de même sens, abrégement de speculatie « id. », d'orig. incertaine, v. F. DE TOLLENAERE, Zur Etymologie von hd. Spekulatius... ds Neuphilol. Mitt. t. 84, 1983, pp. 522-530. Le fr. région. connaît aussi spéculation « id. » (1870, J. SIGART, Gloss. étymol. montois, 2e éd., Bruxelles, Paris; HAUST 1933), empr. au néerl. speculatie.ÉTYM. 1889, speculos; 1896, speculoos; empr. au néerl. speculaas, même sens, de speculatie « spéculation », d'orig. incert.❖♦ Régional (Belgique, nord de la France). Petit biscuit mince et croquant, à la cassonade, souvent en forme de petit personnage, moulé ou découpé à l'emporte-pièce dans la pâte (spécialité flamande).REM. On trouve aussi les formes spéculos et spéculaus [spekylos].0 À l'intérieur on ne préparait ni ornements liturgiques ni encensoirs, mais des gourmandises qui paraissaient pieuses et aromatisées, dites « spéculos », chez moi inconnues, à la saveur pénétrante de cannelle.Georges Borgeaud, le Voyage à l'étranger, II, p. 255.
Encyclopédie Universelle. 2012.
